dimanche 28 novembre 2010

La liste café noir


... ou la liste des romans dont je n'ai pas compris l'intérêt/que je n'ai pas appréciés.
- Le voyage d'hiver, A. Nothomb
- Le lieu perdu, N. Huidobro
- Rêve d'amour, L. Tardieu
- Méfiez-vous des enfants sages, C. Coulon (qui remporte la palme Douwe Egbert)
- Rainbow pour Raimbaud, J. Teulé
- Un roman français, F. Beigbeder
- Et si c'était vrai, M. Levy (oui, j'ai essayé quand même)
- Un cri dans la nuit, M. Higgins Clark

Ce qui ne signifie pas que je n'aime rien des auteurs cités (j'ai adoré, par exemple, Je, François Villon, de Teulé)

mardi 23 novembre 2010

L’art de pleurer en chœur, Erling Jepsen, éd. Sabine Wespieser


Le narrateur a onze ans, un papa orateur dont il est très fier, une maman qui chante des chansons allemandes, un grand frère absent, une grande sœur « folle », et surtout une opinion sur tout.
C’est avec la naïveté et l’humour de ce jeune héros que nous suivons les aléas d’une vie familiale de plus en plus chamboulée. Et on craque, on adore ce garçon qui a aussi l’art de pencher la tête sur le côté et d’ouvrir ses grands yeux bleus pour émouvoir les familles aux enterrements !
Un petit chocolat croquant. Un vrai bonheur.

Monsieur l’Ours, Luc Baba, éd. Luce Wilquin


Monsieur l’Ours, conteur désabusé, voudrait rendre heureux le petit voisin dont les parents divorcent, en lui faisant vivre un conte de fée dont l’enfant serait le héros. A moins que ce ne soit la maman que Monsieur l’Ours aimerait rendre heureuse ?
Dans une ambiance délicate, des personnages altruistes flirtent avec les tournures poétiques. Une petite merveille, petite « comme un bisou sur la joue », ou comme un Werther original.

Pour l’amour du chocolat, José Carlos Carmona, Grasset


Un jeune homme amoureux. Un jeune homme patient. Prêt à attendre sa dulcinée qui ne le remarque pas forcément. Jusqu’au jour où il décide de devenir fabriquant de chocolat. Qui pourrait résister ?
Le chocolat devient prétexte à une saga familiale qui nous embarque de Lausanne aux Etats-Unis, et revenant à Lausanne, pendant que le XXème siècle déroule son lot d’événements.
Une écriture simple pour tant de souffrances, un style qui va à l’essentiel pour si peu de récompense.
Vrai et intense. Pour la comparaison… le titre suffira !

Pas facile de voler des chevaux, Per Petterson, Folio


Un retraité décide de se retirer au calme dans une cabane au fin fond de la Norvège. C’était sans compter sur le voisin qui va plonger le narrateur dans les souvenirs, dans l’été de ses 15 ans, l’été des changements. Refoulés jusqu’ici, ces souvenirs vont venir perturber les nuits de notre narrateur.
D’une grande profondeur, le roman aborde les thèmes de la solitude, du lien père-fils, dans une écriture remarquable et intimiste.
Une de ces friandises qui respirent la nostalgie, les pensées d’un dimanche au coin du feu.

Plage de Manaccora 16h30, Philippe Jaenada, Points


Le narrateur est en vacances en Italie avec son épouse et sa fille. Le troisième jour s’avère tragique pour eux quand se déclenche un feu de forêt.
Que se passe-t-il dans les têtes quand le danger est si proche ? Quels souvenirs? Quelles inquiétudes ? Quelles résolutions ?
Extrêmement bien écrit, ce roman fort en suspense et craintes ne manque pourtant pas d’humour.
Chocolat au riz soufflé, qui explose dans la bouche.

lundi 22 novembre 2010

Rosa Candida, Audur Ava Olafsdottir, Zulma


Un jeune candide islandais, qui cultive ses roses avec beaucoup de soin comme le faisait sa maman avant de mourir, part à la découverte d’un nouveau jardin en Europe. Pendant le voyage, puis son installation dans un petit village perdu, il découvre le monde, nous conte sa famille. Sa fille, aussi, née d’une rencontre fortuite dans la roseraie.
Avec humour et poésie, ce petit bijou islandais revêt les atours d’une délicate praline au parfum… de rose ?