dimanche 27 mars 2011

Bernard, David Foenkinos, Les éditions du moteur


Je continue avec Foenkinos, encore (objectif : tout lire de lui !), avec ce mini récit qui relate les malheurs de Bernard, cinquantenaire qui va « voir ailleurs » pour rompre la monotonie de son couple. Mais voilà que la maîtresse exige davantage, met l’épouse au courant. Epouse qui pardonne (psychologue…). Mais la maîtresse est au courant des manigances financières de Bernard, les dévoile : C4 et divorce s’enchaînent, et voilà Bernard contraint de retourner vivre chez ses parents… De désespoir en prise de conscience, l’avenir sera finalement positif pour Bernard. Trop?
Un petit Foenkinos sympa, mais rien d’excellentissime (dur dur, quand on a lu la Délicatesse…)

Arthur et moi, Emmanuel Arnaud, Métaillé


Poésie, poésie ! Un roman dans lequel un ado se transforme grâce à la plume de Rimbaud, ça a tout pour plaire à une romaniste… vraiment ?
Voici donc une tranche de vie d’un ado qui, au hasard de ses lectures, va découvrir Rimbaud, être subjugué par ses Illuminations, va même comprendre -du moins ressentir- ce que le poète exprime (on l’envie !) Etre bouleversé. Il s’aperçoit que partout, si on le désire, il y a la beauté.
Désormais, il se sent forcément différent des autres ados de son âge, et va se révéler au cours de français, lorsque chaque élève doit apprendre par cœur un poème d’Arthur. Notre lycéen connaît déjà tout sur le bout du cœur, et va s’illustrer en « traduisant » en version moderne le poème H, puis les autres, de manière à permettre à ses condisciples de comprendre eux aussi la quintessence des poésies de Rimbaud…
L’idée est sympa. Un peu poussée, et sans trop de consistance alentour. Du chocolat au lait sans prétention.