mardi 2 août 2011
L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafon, LGF
Daniel Sempere, 10 ans, orphelin de mère, est un jour amené par son père à choisir un livre parmi les dédales du "Cimetière des Livres Oubliés". Il choisira "L'ombre du vent", d'un certain Julián Carax: un véritable coup de foudre! Devenu un sympathique adolescent rêveur, Daniel va partir sur les traces de son auteur fétiche afin d'élucider tous les mystères qui l'entourent... jusqu'à mettre sa vie en péril. Amours et haines, mystères et suspense... tout est là pour nous faire tourner les pages et ne pas lâcher le récit. J'admets. J'avais très envie d'aimer ce livre, offert par ma merveilleuse collègue qui l'avait aimé, et pourtant...
J'ai trouvé le style trop surjoué, ampoulé: en effet, l'auteur accumule les métaphores poétiques à faire pleurer les violons, pêche son vocabulaire dans "le dictionnaire des mots oubliés", fait de l'humour parfois (pas très bon à mon goût)et surtout, il ne cesse de créer des situations invraisemblables... Pourquoi Daniel se met-il sur les traces de Carax avec tant de persévérance? Pourquoi lui suffit-il de parler deux secondes à un inconnu pour que celui-ci lui déballe sa vie entière jusque dans les moindres recoins?
J'ai même eu l'impression de lire un script pour feuilleton de l'été français au moment de certaines révélations... et puis la fin...
Bref, je suis désolée Mo, si j'ai vraiment été prise au jeu, je ne peux pourtant pas dire que j'ai aimé: trop de clichés à mon goût. :S
Le fait de lire du Erre simultanément n'a probablement pas aidé Zafon...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire